J’ai porté ton amour au cœur comme un couteau, Il ne m’a pas laissé même de cicatrice. La solitude en moi revient, dominatrice: Peut-être t’ai-je aimée ou trop tard ou trop tôt.
Maintenant l’amitié, plus triste que la haine, Sans doute pour toujours nous unit sans frisson. Tes yeux ne brûlent plus mon âme de garçon, Et je te tiens la main sans plaisir et sans peine.
Mon désir s’était pris aux fils de tes cheveux. Mais ta proie est perdue, et plus rien ne t’en reste Qu’une âme sans élan dans une chair sans geste. L’amour est mort: demeure… Ou va t’en si tu veux.
(Lucie Delarue)
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