Une "Farandole d' Emotions" Une balade émotionnelle au travers de mes Mots, mes Oeuvres, mes Artistes favoris, mes Photos et Vidéos, mes Réflexions . . . et bien d’autres Surprises pour une pause émotive intemporelle autour d'une tasse de thé. . . Laissez-vous prendre au charme de votre Sensibilité en vous promenant au bord de mon Univers poétique ... ❤️ ❤️ ❤️
31.3.23
LA MALLE AUX SOUVENIRS
30.3.23
LA LIBERTÉ D'ÊTRE SOI-MÊME...(chapitre 2 )
Le parcours peut s’avérer relativement facile
lorsqu’on transige avec certaines personnes
et très difficile avec d’autres.
Le risque d’être nous-même
est particulièrement grand avec les personnes qui ont le plus d’importance à nos yeux.
Pour conquérir notre liberté avec ces personnes
il faut prendre d’autres réalités en considération.
La fausse liberté
Il n’est pas possible d’aborder la question de la recherche de liberté
sans parler de ce qu’on considère parfois comme des solutions
pour obtenir le même genre de sérénité.
Il y a quelques écueils qui ne sont pas toujours visibles à première vue,
pour permettre à ceux qui le désirent, de faire des choix plus éclairés.
L’acceptation inconditionnelle
Il existe des mouvements de croissance personnelle
qui offrent l’acceptation et l’amour inconditionnels.
Dans ces groupes, les gens sont assurés d’être acceptés et aimés
pour ce qu’ils sont,
avant même d’être connus;
il n’y a aucun risque d’être critiqué ou rejeté si on se montre « authentique ».
L’acceptation inconditionnelle est une attitude préconisée
pour faciliter , une ouverture à sa vie intérieure et,
à la longue,
une plus grande acceptation de son expérience.
L’acceptation inconditionnelle est une attitude « thérapeutique »
et ne peut se pratiquer qu’en situation thérapeutique
parce qu’elle exige qu’on soit complètement « centrée » sur la personne.
Cette attitude n’est pas ni naturelle ni saine
dans une relation inter-personnelle ordinaire.
Même la mère la plus aimante ne peut tenir cette position
continuellement avec son enfant.
À certains moments,
ce que vit ou fait son enfant la bouleverse et elle réagit.
Elle ne pourra,
par exemple
accepter inconditionnellement que son bébé la repousse,
que son adolescent se comporte comme s’il la méprisait.
Préconiser un mode de relation basé sur l’acceptation inconditionnelle,
c’est oublier que celle-ci n’est possible que dans la mesure
où ce que vit ou fait l’autre n’a pas réellement d’effet sur notre existence.
C’est donc encourager les personnes à renier
parfois ce qu’elles vivent ou à le fausser artificiellement.
En plus,
cela laisse faussement croire à ceux qui n’y arrivent pas
qu’ils sont inadéquats.
Enfin,
on peut comprendre
qu’à cause de l’absence de risque qu’elle implique,
l’acceptation inconditionnelle ne peut, en elle-même,
conduire à la liberté intérieure,
même si elle est très utile pour apprendre à tenir compte de ce que l’on vit.
L’expérience d’être accepté inconditionnellement
peut cependant inciter à accueillir davantage son expérience
L’absence de risque
Il est tellement difficile d’oser être à la hauteur de ce que l’on vit
et de l’exprimer ouvertement
qu’on cherche souvent à minimiser les risques.
Par exemple,
on prend la précaution de prévenir son interlocuteur
de ce qu’il pourrait vivre en nous entendant,
on s’excuse d’avance de l’impact que nos gestes
ou nos propos auront sur lui, etc…
L’action qui permet de se posséder
c’est celle où justement on s’assume devant une adversité potentielle.
Il n’est pas nécessaire que l’adversité se manifeste,
il est seulement indispensable qu’elle existe réellement dans notre esprit,
que le risque de ne pas être accepté soit subjectivement présent.
On peut comprendre pourquoi la culture de certains groupes de croissance
et de support ne conduit pas à s’assumer réellement comme personne.
On peut comprendre également,
la tentation,
pour éviter l’insécurité,
de rechercher les groupes qui promettent cette protection.
L’autarcie
Une autre optique fort à la mode consiste à choisir de s’auto-suffire.
À l’encontre même de l’interdépendance
qui caractérise les êtres vivants dans toute la nature,
on choisit de se donner soi- même
ce qu’on pourrait chercher à obtenir des autres.
Cette façon de voir repose en partie
sur une conception de la responsabilité qu’on pourrait illustrer ainsi:
‘il s’agit de mes besoins, c’est donc à moi d’y répondre ».
C’est ainsi qu’on recommande de « s’aimer soi-même »,
« d’être sa propre mère »,
« de se confirmer soi-même »,
« de s’encourager soi-même ».
Cette tentative maladroite d’indépendance
est un choix que plusieurs font après plusieurs tentatives infructueuses
dans les relations inter-personnelles.
D’autres fois,
c’est une peur excessive de la dépendance
qui entraîne la personne dans cette direction.
Une telle option n’est pas prometteuse de satisfaction
car il est impossible de se suffire affectivement.
Les échanges affectifs sont en effet
une nourriture psychique nécessaire durant toute notre vie.
Au bout du compte,
cette méthode permet de moins se buter sur des noeuds relationnels,
mais c’est au prix d’une solitude qui en découle nécessairement
et des manques affectifs qui s’ensuivent.
Et comme cette stratégie s’appuie sur un retrait
et un évitement du contact avec les autres,
elle ne permet pas non plus d’augmenter le sentiment
d’être une personne libre,
capable de se vivre pleinement en relation avec les autres.
C’est donc sur une fausse piste que nous conduit cet objectif.
Ce n’est pas parce que je suis responsable de mon besoin
que je peux remplacer adéquatement le support affectueux d’une mère
en me supportant « affectueusement » moi-même.
Se laver le cerveau et passer outre les difficultés
L’auto-persuasion
est une tactique qui prend de plus en plus d’ampleur.
Elle vise à passer outre aux difficultés réelles
vécues par rapport à soi-même et par rapport aux autres.
Dans cette optique,
on tente de se débarrasser de ce que l’on vit
en se convainquant que cela n’a pas de raison logique d’exister.
Cette approche logique réussit parfois à convaincre intellectuellement,
mais on pourrait dire que « le coeur ne suit pas »
et qu’il faut accepter d’ignorer son vécu profond
pour obéir aux directives qu’on se donne..
C’est comme si on avançait « déconnecté de soi-même ».
À cause de cela,
le chemin parcouru dans cette optique,
c’est-à-dire, sans tenir compte de notre vécu complet,
ne mène pas à une plus grande possession de soi,
mais au sentiment inverse:
on se sent dépossédé.
(Certains diront « Je suis perdu »,
« Je ne sais plus ce que je veux exactement »,
« Je ne sais plus qui je suis au fond ».)
La liberté intérieure n’est pas plus grande,
au contraire,
on a l’impression que c’est seulement en se persuadant
et en s’encadrant d’un contrôle perpétuel
qu’on peut réussir à fonctionner.
On se retrouve donc,
en quelque sorte,
dans une prison différente dont on est soi-même le gardien,
mais sans plus de liberté.
Conclusion
Frederick Perls, le père de la Gestalt,
disait qu’il faut d’abord être ce que l’on est si on veut changer.
À première vue cela ressemble à une tautologie,
mais en fait ça n’a rien d’évident.
On pourrait dire que pour devenir intérieurement libre,
il est nécessaire d’être en contact avec soi
et de se donner la liberté d’être soi.
Cela signifie d’abord de s’autoriser à être atteint par les choses
et les personnes comme on l’est,
donc d’avoir les émotions et les besoins que l’on a réellement.
Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l’on est,
car la liberté d’être est illusoire
si elle s’applique seulement en catimini.
En d’autres termes ,
« j’existe, donc j’ai le droit d’exister »,
« je ressens, donc j’ai le droit de ressentir »,
« j’ai tel besoin, donc j’ai le droit de l’avoir »
car en fait,
je suis la seule qui puisse m’octroyer ces droits
et décider d’exister.
Si j’ai besoin des autres
dans cette démarche d’affirmation libératrice,
c’est surtout à titre de témoins
auxquels j’accorde une valeur ou un pouvoir.
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29.3.23
LA LIBERTÉ D’ÊTRE SOI-MÊME (chapitre 1)
Comment conquérir cette Liberté d’être Soi-même ?
En consentant à ressentir nos émotions
Ressentir nos émotions signifie les accueillir,
bien sûr,
mais ça exige plus que cela.
Nous devons les ressentir complètement et les laisser
être présentes durant tout le processus qui constitue leur « vie ».
L’émotion traverse plusieurs étapes .
Il ne faut pas lui opposer des obstacles,
il faut laisser l’émotion nous informer sur ce qui nous atteint,
nous manque et nous importe.
Comprendre mieux ce qui nous arrive et
pouvoir davantage tenir compte de nos besoins.
En consentant à ressentir nos émotions
Ressentir nos émotions signifie les accueillir,
bien sûr,
mais ça exige plus que cela.
Nous devons les ressentir complètement et les laisser
être présentes durant tout le processus qui constitue leur « vie ».
L’émotion traverse plusieurs étapes .
Il ne faut pas lui opposer des obstacles,
il faut laisser l’émotion nous informer sur ce qui nous atteint,
nous manque et nous importe.
Comprendre mieux ce qui nous arrive et
pouvoir davantage tenir compte de nos besoins.
Consentir au besoin
Comme l’émotion, le besoin s’impose à nous.
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28.3.23
27.3.23
QUAND LE TEMPS ÉPOUSE LA DOUCEUR
Quand le temps épouse la douceur, quand le rose monte aux joues, et quand la soie chuchote, écoute la colombe de ton coeur, et laisse toi frôler par le bonheur ...Tous les mots ressassés sont embués de langueur, quand mon âme défeuillée ne fait que frissonner,et lorsque tous les mots s’enlaceront de silence, les lèvres de la brise viendront te caresser ...Dans un ciel reculé vont naître des ailleurs Viens rêver l’horizon quand ton désir s’aiguise,Et laisse moi à ma guise te peindre des toujours...
KVR (tous droits réservés)
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24.3.23
OLYMPE
Cette toile « OLYMPE » m’a demandé beaucoup de travail et de technique … ci dessous, un aperçu de la complexité et des détails de ce travail …
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23.3.23
LE BAISER
Quand ton col de couleur rose
Se donne à mon embrassement
Et ton oeil languit doucement
D’une paupière à demi close,
Mon âme se fond du désir
Dont elle est ardemment pleine
Et ne peut souffrir à grand’peine
La force d’un si grand plaisir.
Puis, quand s’approche de la tienne
Ma lèvre, et que si près je suis
Que la fleur recueillir je puis
De ton haleine ambroisienne,
Quand le soupir de ces odeurs
Où nos deux langues qui se jouent
Moitement folâtrent et nouent,
Eventent mes douces ardeurs,
Il me semble être assis à table
Avec les dieux, tant je suis heureux,
Et boire à longs traits savoureux
Leur doux breuvage délectable.
Si le bien qui au plus grand bien
Est plus prochain, prendre ou me laisse,
Pourquoi me permets-tu, maîtresse,
Qu’encore le plus grand soit mien?
As-tu peur que la jouissance
D’un si grand heur me fasse dieu?
Et que sans toi je vole au lieu
D’éternelle réjouissance?
Belle, n’aie peur de cela,
Partout où sera ta demeure,
Mon ciel, jusqu’à tant que je meure,
Et mon paradis sera là.
JOACHIM DU BELLAY (1542)
QUI EST JOACHIM DU BELLAY ?
C’est un poète français de la Renaissance qui s’intéresse aux lettres après une courte carrière militaire.
Né à Liré, dans la région angevine, en 1522, il découvre les auteurs de l’Antiquité grecque et romaine et compose alors ses premiers poèmes.
Il écrit d’abord des sonnets amoureux en décasyllabes (vers de dix syllabes) comme dans l’Olive en 1549. Il choisit ensuite d’opter pour l’alexandrin (vers de deux hémistiches de six syllabes chacun), forme avec laquelle il signe son plus grand succès: Les Regrets en 1558.
Après être gravement tombé malade, Joachim du Bellay meurt d’apoplexie le 1er Janvier 1560 à Paris à l’âge de 37ans .
Il sera inhumé dans une chapelle de Notre-Dame de Paris
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22.3.23
BOJAN JEVTIC
L'artiste visuel Bojan Jevtic est un ressortissant serbe. Belgrade est l'endroit où il est né. Dans un livre d'art intitulé "Masters of Contemporary Fine Art", son travail est publié avec celui d'autres artistes bien connus du monde entier. Les images numériques sont la principale source d'inspiration des peintures de Bojan, qui sont fortement texturées et améliorées à l'aide d'une variété d'effets et de techniques de peinture générés par ordinateur.
Il utilise des images pour créer sa superbe photo. Ces images sont généralement de superbes femmes. Un artiste photo qualifié qui s'inspire de la beauté des femmes pour produire un art fantastique incroyable.
SON ART
Voir l'art de Bojan, c'est comme avoir un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler l'avenir. Un objet a été observé puis réfléchi, le tout en succession rapide. Le travail de cet artiste est vraiment un produit de notre époque, avec des éléments d'émerveillement et de malaise. Les conservateurs d'art publics et les collectionneurs d'art privés du monde entier sont également impatients d'acquérir son travail en raison de sa capacité à créer des portraits complexes de femmes dans diverses circonstances. Cependant, même si son travail contient des éléments de vérité, il a aussi un air de quelque chose qui n'est pas tout à fait de ce monde, ou à tout le moins, de ce monde d'une manière rarement perçue. Chez les femmes, il perçoit le mystère et l'excitation, et il essaie de transmettre cela sur la photographie.