Sans jamais m’asséner un seul coup
Une "Farandole d' Emotions" Une balade émotionnelle au travers de mes Mots, mes Oeuvres, mes Artistes favoris, mes Photos et Vidéos, mes Réflexions . . . et bien d’autres Surprises pour une pause émotive intemporelle autour d'une tasse de thé. . . Laissez-vous prendre au charme de votre Sensibilité en vous promenant au bord de mon Univers poétique ... ❤️ ❤️ ❤️
5.4.23
MICHELLE LARIVEY
Aquarelle de Laovaan
ils m’ont brisé!
Toute leur vie
j’ai peine à sortir d’un sommeil
qui ressemble plus à une mort raide
qu’au calme autrefois ordonné.
Est-ce que j’existe?
Pourtant oui… je sens mon coeur battre dans le béton de ma prison.
Pourtant non… je deviens muet sous le seul poids d’un regard ouvert.
Je voudrais tellement
Bientôt je me lèverai
poème de Michelle Larivey
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3.4.23
IMPÉRIALE
"IMPERIALE"
... Une de mes oeuvres la plus longue à réaliser par rapport à différentes techniques superposées...
Des détails plus précis vous sont donnés dans la vidéo ci-dessous
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ENTRE GRIS ET BLEU
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31.3.23
LA MALLE AUX SOUVENIRS
Des pages écornées, usées de relectures,
Trois fleurs d’organdi d’un rose délavé,
Une lettre jaunie parsemée de ratures
Et cette broche d’or qu’elle avait tant portée,
Qu’elle avait tant aimée, cruelle signature
Offerte par l’amant, d’une main déguisée...
Une rose séchée dans un livre de vers,
Un ruban de dentelle, il y en avait deux!
Ici la partition de ce prélude tendre
Qu’elle n’avait pas cessé de jouer tout l’hiver,
Attendant le retour du frivole amoureux
Pensant que son amour renaîtrait de ses cendres...
Et le cheveu blanchi, penchée sur cette malle,
Elle cherche la photo secrètement gardée,
Pour donner à son coeur un peu d’émoi perdu,
Pour se convaincre encore qu’elle n’a plus mal,
Border ses souvenirs d’une tendre pensée,
Et promettre à son coeur qu’elle n’y penserait plus...
KVR (tous droits réservés)
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30.3.23
LA LIBERTÉ D'ÊTRE SOI-MÊME...(chapitre 2 )
Le parcours peut s’avérer relativement facile
lorsqu’on transige avec certaines personnes
et très difficile avec d’autres.
Le risque d’être nous-même
est particulièrement grand avec les personnes qui ont le plus d’importance à nos yeux.
Pour conquérir notre liberté avec ces personnes
il faut prendre d’autres réalités en considération.
La fausse liberté
Il n’est pas possible d’aborder la question de la recherche de liberté
sans parler de ce qu’on considère parfois comme des solutions
pour obtenir le même genre de sérénité.
Il y a quelques écueils qui ne sont pas toujours visibles à première vue,
pour permettre à ceux qui le désirent, de faire des choix plus éclairés.
L’acceptation inconditionnelle
Il existe des mouvements de croissance personnelle
qui offrent l’acceptation et l’amour inconditionnels.
Dans ces groupes, les gens sont assurés d’être acceptés et aimés
pour ce qu’ils sont,
avant même d’être connus;
il n’y a aucun risque d’être critiqué ou rejeté si on se montre « authentique ».
L’acceptation inconditionnelle est une attitude préconisée
pour faciliter , une ouverture à sa vie intérieure et,
à la longue,
une plus grande acceptation de son expérience.
L’acceptation inconditionnelle est une attitude « thérapeutique »
et ne peut se pratiquer qu’en situation thérapeutique
parce qu’elle exige qu’on soit complètement « centrée » sur la personne.
Cette attitude n’est pas ni naturelle ni saine
dans une relation inter-personnelle ordinaire.
Même la mère la plus aimante ne peut tenir cette position
continuellement avec son enfant.
À certains moments,
ce que vit ou fait son enfant la bouleverse et elle réagit.
Elle ne pourra,
par exemple
accepter inconditionnellement que son bébé la repousse,
que son adolescent se comporte comme s’il la méprisait.
Préconiser un mode de relation basé sur l’acceptation inconditionnelle,
c’est oublier que celle-ci n’est possible que dans la mesure
où ce que vit ou fait l’autre n’a pas réellement d’effet sur notre existence.
C’est donc encourager les personnes à renier
parfois ce qu’elles vivent ou à le fausser artificiellement.
En plus,
cela laisse faussement croire à ceux qui n’y arrivent pas
qu’ils sont inadéquats.
Enfin,
on peut comprendre
qu’à cause de l’absence de risque qu’elle implique,
l’acceptation inconditionnelle ne peut, en elle-même,
conduire à la liberté intérieure,
même si elle est très utile pour apprendre à tenir compte de ce que l’on vit.
L’expérience d’être accepté inconditionnellement
peut cependant inciter à accueillir davantage son expérience
L’absence de risque
Il est tellement difficile d’oser être à la hauteur de ce que l’on vit
et de l’exprimer ouvertement
qu’on cherche souvent à minimiser les risques.
Par exemple,
on prend la précaution de prévenir son interlocuteur
de ce qu’il pourrait vivre en nous entendant,
on s’excuse d’avance de l’impact que nos gestes
ou nos propos auront sur lui, etc…
L’action qui permet de se posséder
c’est celle où justement on s’assume devant une adversité potentielle.
Il n’est pas nécessaire que l’adversité se manifeste,
il est seulement indispensable qu’elle existe réellement dans notre esprit,
que le risque de ne pas être accepté soit subjectivement présent.
On peut comprendre pourquoi la culture de certains groupes de croissance
et de support ne conduit pas à s’assumer réellement comme personne.
On peut comprendre également,
la tentation,
pour éviter l’insécurité,
de rechercher les groupes qui promettent cette protection.
L’autarcie
Une autre optique fort à la mode consiste à choisir de s’auto-suffire.
À l’encontre même de l’interdépendance
qui caractérise les êtres vivants dans toute la nature,
on choisit de se donner soi- même
ce qu’on pourrait chercher à obtenir des autres.
Cette façon de voir repose en partie
sur une conception de la responsabilité qu’on pourrait illustrer ainsi:
‘il s’agit de mes besoins, c’est donc à moi d’y répondre ».
C’est ainsi qu’on recommande de « s’aimer soi-même »,
« d’être sa propre mère »,
« de se confirmer soi-même »,
« de s’encourager soi-même ».
Cette tentative maladroite d’indépendance
est un choix que plusieurs font après plusieurs tentatives infructueuses
dans les relations inter-personnelles.
D’autres fois,
c’est une peur excessive de la dépendance
qui entraîne la personne dans cette direction.
Une telle option n’est pas prometteuse de satisfaction
car il est impossible de se suffire affectivement.
Les échanges affectifs sont en effet
une nourriture psychique nécessaire durant toute notre vie.
Au bout du compte,
cette méthode permet de moins se buter sur des noeuds relationnels,
mais c’est au prix d’une solitude qui en découle nécessairement
et des manques affectifs qui s’ensuivent.
Et comme cette stratégie s’appuie sur un retrait
et un évitement du contact avec les autres,
elle ne permet pas non plus d’augmenter le sentiment
d’être une personne libre,
capable de se vivre pleinement en relation avec les autres.
C’est donc sur une fausse piste que nous conduit cet objectif.
Ce n’est pas parce que je suis responsable de mon besoin
que je peux remplacer adéquatement le support affectueux d’une mère
en me supportant « affectueusement » moi-même.
Se laver le cerveau et passer outre les difficultés
L’auto-persuasion
est une tactique qui prend de plus en plus d’ampleur.
Elle vise à passer outre aux difficultés réelles
vécues par rapport à soi-même et par rapport aux autres.
Dans cette optique,
on tente de se débarrasser de ce que l’on vit
en se convainquant que cela n’a pas de raison logique d’exister.
Cette approche logique réussit parfois à convaincre intellectuellement,
mais on pourrait dire que « le coeur ne suit pas »
et qu’il faut accepter d’ignorer son vécu profond
pour obéir aux directives qu’on se donne..
C’est comme si on avançait « déconnecté de soi-même ».
À cause de cela,
le chemin parcouru dans cette optique,
c’est-à-dire, sans tenir compte de notre vécu complet,
ne mène pas à une plus grande possession de soi,
mais au sentiment inverse:
on se sent dépossédé.
(Certains diront « Je suis perdu »,
« Je ne sais plus ce que je veux exactement »,
« Je ne sais plus qui je suis au fond ».)
La liberté intérieure n’est pas plus grande,
au contraire,
on a l’impression que c’est seulement en se persuadant
et en s’encadrant d’un contrôle perpétuel
qu’on peut réussir à fonctionner.
On se retrouve donc,
en quelque sorte,
dans une prison différente dont on est soi-même le gardien,
mais sans plus de liberté.
Conclusion
Frederick Perls, le père de la Gestalt,
disait qu’il faut d’abord être ce que l’on est si on veut changer.
À première vue cela ressemble à une tautologie,
mais en fait ça n’a rien d’évident.
On pourrait dire que pour devenir intérieurement libre,
il est nécessaire d’être en contact avec soi
et de se donner la liberté d’être soi.
Cela signifie d’abord de s’autoriser à être atteint par les choses
et les personnes comme on l’est,
donc d’avoir les émotions et les besoins que l’on a réellement.
Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l’on est,
car la liberté d’être est illusoire
si elle s’applique seulement en catimini.
En d’autres termes ,
« j’existe, donc j’ai le droit d’exister »,
« je ressens, donc j’ai le droit de ressentir »,
« j’ai tel besoin, donc j’ai le droit de l’avoir »
car en fait,
je suis la seule qui puisse m’octroyer ces droits
et décider d’exister.
Si j’ai besoin des autres
dans cette démarche d’affirmation libératrice,
c’est surtout à titre de témoins
auxquels j’accorde une valeur ou un pouvoir.
Voilà, j'espère que ces deux articles sur la liberté d'être soi-même vous auront intéressés ...
dites moi en commentaires ce que vous en avez retiré et si vous avez aimé, abonnez-vous pour d'autres découvertes ! 👇
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29.3.23
LA LIBERTÉ D’ÊTRE SOI-MÊME (chapitre 1)
Comment conquérir cette Liberté d’être Soi-même ?
En consentant à ressentir nos émotions
Ressentir nos émotions signifie les accueillir,
bien sûr,
mais ça exige plus que cela.
Nous devons les ressentir complètement et les laisser
être présentes durant tout le processus qui constitue leur « vie ».
L’émotion traverse plusieurs étapes .
Il ne faut pas lui opposer des obstacles,
il faut laisser l’émotion nous informer sur ce qui nous atteint,
nous manque et nous importe.
Comprendre mieux ce qui nous arrive et
pouvoir davantage tenir compte de nos besoins.
En consentant à ressentir nos émotions
Ressentir nos émotions signifie les accueillir,
bien sûr,
mais ça exige plus que cela.
Nous devons les ressentir complètement et les laisser
être présentes durant tout le processus qui constitue leur « vie ».
L’émotion traverse plusieurs étapes .
Il ne faut pas lui opposer des obstacles,
il faut laisser l’émotion nous informer sur ce qui nous atteint,
nous manque et nous importe.
Comprendre mieux ce qui nous arrive et
pouvoir davantage tenir compte de nos besoins.
Consentir au besoin
Comme l’émotion, le besoin s’impose à nous.
Notre pouvoir sur son existence se limite à le combler
ou à refuser de le combler.
Le premier choix le fera disparaître au moins temporairement.
Certains besoins sont en effet récurrents.
La faim est l’exemple parfait d’un besoin qui revient régulièrement.
Il en est de même de l’affection,
du désir sexuel et de plusieurs besoins affectifs.
Si nous choisissons de ne pas combler notre besoin,
il subsistera tout simplement et prendra forcément de l’ampleur.
C’est parfois à notre insu qu’il grandira.
Alors, le manque donnera naissance
à toutes sortes de symptômes qu’après un certain temps
nous ne pourrons plus relier au besoin.
Ensuite, c’est la descente aux enfers qu’entraîne le refus des besoins.
Pour utiliser une fois encore l’analogie avec le plan physique,
ce n’est pas parce que nous ignorons notre faim qu’elle disparaît.
Le signal habituel par lequel elle nous est indiquée
pourra s’estomper,
nous laissant sous l’impression que nous n’avons plus faim.
Mais il sera remplacé par d’autres signaux:
faiblesse, mal de tête…
Si nous cessons de nous alimenter sous prétexte
que nous ne ressentons pas la faim,
c’est sur notre santé elle-même que nous constaterons des répercussions.
Le combat « contre » un besoin est une lutte
parfaitement stérile car l’existence du besoin n’est pas soumise à la volonté.
À cet égard,
les besoins psychiques fonctionnent sur le même modèle
que les besoins physiques:
on ne le choisit pas.
Cependant,
alors que les besoins physiques trouvent la plupart du temps une réponse automatique,
la réponse aux besoins psychiques est soumise à notre libre-arbitre.
Voilà pourquoi nos besoins affectifs sont souvent malmenés!
Pour nous assumer,
il est nécessaire que nous nous exprimions
lorsque l’enjeu a de l’importance pour nous.
Il y a plusieurs modes d’expression:
les gestes, les paroles, les actions, les choix.
On peut s’exprimer par son attitude,
son habillement, en faisant une demande, en répondant à une demande…
s’exprimer en fait, c’est se montrer.
Pour contribuer à la conquête de notre liberté,
la qualité de notre expression est capitale:
il faut extérioriser ce qui est réellement important
et ‘oser s’impliquer en le faisant.
Une telle expression génère en effet des émotions;
nous devons être « en contact » avec nous et
nous laisser vivre les émotions qu’elle déclenche.
Et comme pour nous assumer
il est nécessaire d’être nous devant les autres,
il est indispensable aussi que nous demeurions sensible aux émotions
et réactions des personnes face auxquelles nous nous exposons.
Bien des gens ne sont pas habitués à cette manière de s’exprimer
« directement ».
Mais il est possible de devenir habile à le faire si on pratique un peu.
Prendre en charge la satisfaction de nos besoins
Prendre en charge la satisfaction de nos besoins
ce n’est pas les combler nous-même
mais plutôt de prendre l’initiative de faire ce qu’il faut pour les combler.
Parfois nous pourrions y répondre nous-même,
mais d’autre fois
il nous faudra alors faire des demandes,
exposer nos besoins, négocier et même
les défendre pour qu’il soit possible de les satisfaire.
Pour plusieurs d’entre nous,
il est difficilement acceptable de porter l’entière responsabilité de nos besoins.
Certains refusent parce qu’ils voient dans l’initiative des autres à leur égard,
une preuve de considération ou d’amour.
(« N’est-ce pas une grande preuve d’amour d’être deviné », pensent-ils.)
D’autres s’y objectent parce que faire connaître leurs besoins,
dire ce qui leur importe,
c’est trop se dévoiler et surtout,
c’est informer l’importance qu’ils lui accordent.
(« Je ne vais quand même pas lui dire que
j’aimerais voir plus directement son appréciation;
il va penser que je le prends pour mon père ! »)
En prenant nos besoins en charge, en effet,
non seulement nous exposons ce que nous sommes,
mais en plus nous avouons à d’autres
l’importance qu’ils ont dans notre vie!
Il y a là un risque:
celui de n’avoir pas la même importance pour l’autre
ou que le besoin de l’autre ne coïncide pas avec le notre.
Il se peut que nous vivions cette différence comme un rejet,
que nous soyons dévalorisé ou que cela blesse notre orgueil.
Si nous considérons comme dramatique
l’un ou l’autre de ces scénarios,
il est évident que nous nous astreindrons.
Nous choisirons alors de renier notre besoin ou
d’attendre que l’autre le prenne en charge.
Si au contraire nous sommes prêts à risquer de faire face à un refus,
nous aurons fait un pas de plus
vers le respect de ce qui nous importe.
Même insatisfaite, nous sortirons alors plus libre, grandie.
Voilà à quoi se résume essentiellement le chemin qui mène à la liberté…
🌺
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28.3.23
27.3.23
QUAND LE TEMPS ÉPOUSE LA DOUCEUR
Quand le temps épouse la douceur, quand le rose monte aux joues, et quand la soie chuchote, écoute la colombe de ton coeur, et laisse toi frôler par le bonheur ...Tous les mots ressassés sont embués de langueur, quand mon âme défeuillée ne fait que frissonner,et lorsque tous les mots s’enlaceront de silence, les lèvres de la brise viendront te caresser ...Dans un ciel reculé vont naître des ailleurs Viens rêver l’horizon quand ton désir s’aiguise,Et laisse moi à ma guise te peindre des toujours...
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24.3.23
OLYMPE
Cette toile « OLYMPE » m’a demandé beaucoup de travail et de technique … ci dessous, un aperçu de la complexité et des détails de ce travail …
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