17.6.23

LES TRÉSORS D'ÉLISE

 



Voici une de mes oeuvres que j'aime tout particulièrement 

" LES TRÉSORS D' ÉLISE"

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J'ai voulu ici représenter l'univers d'une petite fille, tous les petites choses qu'elle ramasse un peu partout et qu'elle garde précieusement comme un véritable petit trésor caché ! 

🌹
Quelques détails de cette toile pour mieux vous imprégner de la difficulté de cette technique qui doit maintenant vous être familière...
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16.6.23

MARIE DE HEREDIA

 


Aux Eaux Douces d’Asie, en un vert paysage 
                  D’arbres et d’eau, 
    J’ai deviné souvent plus d’un tendre visage 
                  Sous le réseau 
      .
    Des voiles transparents qui recouvrent la joue 
                  Et les cheveux, 
    Mais laissent voir le rêve éternel qui se joue 
                  Au fond des yeux. 
      .
    Dans vos caïques peints, mystérieuses ombres, 
                  J’aimais vous voir, 
    Sous les arbres plus frais, et sur les flots plus sombres, 
                  Glisser le soir, 
  .    
    À l’heure où quelquefois le jour mourant prolonge 
                  Son bel adieu, 
    Peut-être au fil de l’eau, peut-être au fil d’un songe 
                  Funèbre ou bleu. 
      .
    Ô chers jours disparus ! du fond de ma mémoire 
                  À votre tour 
    Venez ! dans notre barque irréellement noire, 
                  Ô charmants jours ! 

.

    Vous, dont j’ai vu jadis la grâce tout entière, 
                  Moments divins 
    Qui ne me montrez plus qu’une forme étrangère, 
                  Des gestes vains ; 
    .  
    Aux eaux douces du songe où longuement s’attarde 
                  Notre langueur, 
    Fantômes incertains, lorsque je vous regarde 
                  Avec douleur, 
    .  
    Écartez les linceuls qui me cachent votre âme 
                  Sous tant de plis ; 
    Car le temps, vieux tisseur a mêlé dans leur trame 
                  Beaucoup d’oublis, 
      .
    Souvenirs ! souvenirs ! arrachez tous ces voiles 
                  Longs et nombreux, 
    Ou ne me montrez plus, décevantes étoiles, 
                  Vos tristes yeux ! 
   .   
   Mais, sur l’onde où déjà le charme de cette heure 
                  Est effacé, 
    La rame qu’on relève, et qui s’égoutte, pleure 
                  L’instant passé. 
.

Gérard d’Houville (1875-1963)

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Marie de Heredia, dite Gérard d’Houville, née le 20 décembre 1875 à Paris où elle est morte le 6 février 1963, est une romancière et poétesse française, fille de José-Maria de Heredia.

Toute enfant elle fréquentait déjà poètes et artistes. Leconte de LisleAnna de NoaillesPaul ValéryPierre Louÿs ont été accueillis chez elle ou chez son père. Elle écrivit ses premiers vers à la Bibliothèque de l’Arsenal, dont son père était le directeur. Sa vie sentimentale et familiale fut assez agitée : épouse de Henri de Régnier, elle fut la maîtresse de Pierre Louÿs dont elle eut un fils. Elle eut par ailleurs d’autres amants, dont le poète Gabriele D’Annunzio.

Son pseudonyme vient de « Girard d’Ouville », nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle. Sous ce nom de plume elle reçut en 1918 le 1er prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

À partir de 1894, elle publia des poèmes dans La Revue des Deux Mondes. Son premier roman, L’Inconstante, parut en 1903.

Plusieurs peintres ont fait d’elle son portrait, parmi lesquels Jacques-Émile Blanche], Jean-Louis Forain.

Principales publications[modifier]

  • L’Inconstante, roman, 1903

  • Esclave, 1905

  • Le Temps d’aimer, 1908

  • Le Séducteur, 1914

  • Jeune Fille, 1916

  • Tant pis pour toi, 1921

  • Le Roman des quatre, 1923, écrit en collaboration avec Paul BourgetHenri Duvernois et Pierre Benoit.

  • Le Chou, 1924

  • Vingt poèmes, 1925

  • L’Enfant, 1925

  • La Vie amoureuse de l’Impératrice Joséphine, 1925

  • Clowns, 1925

  • Paris et les voyages, 1925

  • Chez le magicien, 1926

  • Proprette et Cochonnet, 1926

  • Opinions candides, 1926

  • Je crois que je vous aime… Sept proverbes, 1927

  • Esclave amoureuse, 1927

  • La Vie amoureuse de la Belle Hélène, 1928

  • Le Diadème de Flore, 1928

  • Le Charmant Rendez-Vous, 1929

  • Les Rêves de Rikiki, 1930

  • Les Poésies, 1931

  • L’Impératrice Joséphine, 1933

  • Peau d’âme, 1935

  • Le Temps d’aimer, 1935

  • Enfantines et Amoureuses, 1946

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10.6.23

CE QUE DISAIENT NOS GRANDS MÈRES

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Connaissez-vous les jolis mots désuets de la langue française qu'utilisaient nos grands-mères ?
 Car elles en avaient du vocabulaire nos grands-mères... 
Ces expressions d'autrefois sont maintenant oubliées ou presque !

Quel dommage, car ces mots anciens sont souvent poétiques et parfois rigolos. Ils font partie du registre familier, argotique ou au contraire soutenu.


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En voici quelques unes ...

1. Un fier-à-bras 

"Ah quel fier-à-bras celui-là !" "Il joue au fier-à-bras..." C'est peut-être une expression que vous avez déjà entendue ? Un fier-à-bras est un homme qui fait le fanfaron. C'est une personne qui se fait remarquer et qui affiche un courage... qu'il n'a pas forcément. Un matamore, un vantard quoi ! C'est une expression désuète et familière, mais surtout péjorative.


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2. Rabibocher 

"Mon frère et ma sœur se sont enfin rabibochés. Ils ne sont plus fâchés". Voilà un vieux mot qu'on aime bien chez comment-economiser.fr parce qu'il veut dire réparer, retaper. Eh oui, nos grands-mères n'étaient pas du genre à jeter un truc dès qu'il était abîmé. Pas de gaspillage ou de gâchis avec elle. Non, si quelque chose était cassé, elle le réparait, le retapait et le rafistolait. Bref, elle le rabibochait. Se rabibocher peut avoir un autre sens, celui de se réconcilier. Si vous vous êtes disputé avec votre amoureux, on espère que vous allez vous rabibocher rapidement.


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3. Une gouape 

"Ce type est une sale gouape..." Autrement dit, ce type est un voyou ! Bref, quelqu'un de peu recommandable... Il s'agit d'une expression désuète et populaire qui remplace avec panache vaurien ou chenapan. Il vaut mieux dire une petite gouape qu'une petite frappe non ?


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4. Coller son billet

"Allez, je te colle mon billet qu'il ne va pas venir." Coller son billet, ça veut dire parier, donner sa parole. C'est une façon imagée que nos grands-mères avaient de dire "je te parie". C'est une expression populaire et assez imagée je trouve, pas vous ? Elle peut être remplacée par "donner son billet", "ficher son billet", "flanquer son billet", "foutre son billet".


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5. Un puîné

"Harry de Sussex est le puîné de William de Cambridge". Avec ce terme désuet, on change de registre puisqu'on est dans un langage plus soutenu ! Un puîné ou une puînée est celui ou celle qui est né après. C'est le cadet ou la cadette, le petit frère ou la petite sœur. Ce mot est tout simplement composé de "puis" et "né". Avec l'usage, le "s" a disparu et a été remplacé par l'accent circonflexe.


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6. Envoyer aux pelotes 

"Il m'a demandé de l'aide, je l'ai envoyé aux pelotes !" Cette expression qu'utilisaient nos grands-mères vient de l'argot militaire. Elle signifie éconduire, repousser, ne pas accéder à la demande de quelqu'un. Eh oui, nos grands-mères ne se gênaient pas pour envoyer promener les casse-pieds ! Dans le vocabulaire militaire, le mot pelote désigne le peloton des soldats punis et qui devaient effectuer des corvées.


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7. Gausser ou se gausser

"Laissez-moi me gausser, je vous prie..." Nos grands-mères n'étaient pas toujours tendres... Et si elles se gaussaient d'une personne, c'est qu'elles se moquaient d'elle. C'est une expression soutenue, mais désuète pour dire se moquer, tourner quelqu'un en ridicule, en rire, la railler.


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8. Être raide patate 

"Il est raide patate de sa voisine". Voilà une adorable expression populaire qu'on n'entend plus de nos jours. Être raide patate, c'est être raide dingue amoureux de quelqu'un ! On peut utiliser l'expression également pour dire qu'on est passionné par quelque chose. C'est mignon, n'est-ce pas ? Et vous, vous êtes raide patate de quelqu'un en ce moment ?


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9. Tomber sur le paletot

"Il m'est tombé sur le paletot sans crier gare !" Cette vieille expression a plusieurs sens. C'est une manière familière pour dire qu'on s'est fait aborder par quelqu'un de manière très brusque. C'est à la limite de l'agression ! Un synonyme est par exemple : assaillir ou encore se jeter sur quelqu'un. Mais cette expression a aussi un sens figuré. On utilise également l'expression pour dire que quelque chose est arrivé de façon inattendue : "Ça m'est tombé sur le paletot !" Enfin, cela peut aussi avoir le sens d'insulter ou de critiquer vivement. "Ma mère m'est tombée sur le paletot." Et au fait, vous savez ce que c'est un paletot ? C'est un vêtement qui se porte par-dessus les autres vêtements. Il est généralement boutonné sur le devant. 


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10. Au débotté 

"Je ne m'attendais pas à sa proposition. Il m'a pris au débotté." On fait encore appel au registre vestimentaire avec cette expression démodée. À l'origine, l'expression vient de "se débotter" qui veut tout simplement dire : enlever ses bottes. Par extension, cela devient le moment où on enlève ses bottes en arrivant chez soi. Et au sens figuré, au débotté veut dire à l'improviste. "Il m'a pris au débotté" : cela vient du fait qu'on a enlevé ses bottes et qu'on n'a pas eu le temps de les remettre.

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11. Bigre

Comme dit le Capitaine Haddock dans Tintin : "bigre, il s'agit d'ouvrir l'œil !" C'est une vieille expression qui exprime la surprise, la crainte, le dépit ou l'étonnement. Elle peut aussi vouloir dire l'admiration. Cette expression vient du mot "bougre". D'ailleurs, on peut aussi dire bougrement ou bigrement. "C'est bigrement bon !" 


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12. Ça ne vaut pas un kopeck !

"Cette vieille voiture ne vaut pas un kopeck !" Un kopeck était de la monnaie russe qui vaut un centième de rouble. Le kopeck a été progressivement dévalué. Autrement dit, il ne vaut pas grand-chose ! Quand votre grand-mère disait, ça ne vaut pas un kopeck, ça veut dire que ça ne vaut rien... Cela n'a aucune valeur. Un peu dans la même idée, vous avez peut-être entendu votre grand-mère dire, c'est trois fois rien ou pour trois francs six sous...


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13. S'ébaudir

"Son histoire passionnante nous a ébaudis !" Ce verbe qu'on n'utilise plus beaucoup vient du verbe s'esbaudir. En ancien français, bald veut dire "joyeux". S'ébaudir veut dire se divertir, se réjouir, s'égayer souvent bruyamment. C'est évidemment une expression ancienne, mais vous pouvez toujours la glisser lors d'un repas. Cela produit toujours son petit effet ! Mais attention, de nos jours, cette expression est un peu ironique... 


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14. Contre-aimer

"Moi aussi mon amour, je te contre-aime." On vient de vous faire une déclaration d'amour ? On vous a enfin dit "je t'aime" ? Ne répondez pas : moi aussi... C'est tellement banal ! Non dites plutôt : je te contre-aime ! Eh oui, "contre-aimer" signifie "aimer en retour". C'est bien plus classe et original vous ne trouvez pas ?


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15. Avoir de la conversation 

"Tu sais ce que j'aime chez elle ? Elle a de la conversation !" Attention, cette expression est un faux-ami ! Bien sûr, on peut reconnaître qu'une personne a de la conservation, sans aucune arrière-pensée. C'est le cas si une personne a de la présence d'esprit et qui parle facilement de différents sujets. Mais attention quand vous l'utilisez pour qualifier une femme ! Car elle a un sens un peu plus grivois... Elle peut signifier : avoir une belle poitrine, avoir une poitrine généreuse. Autrement dit, il y a du monde au balcon ! Et laissez-moi vous dire que ces expressions sont très familières... Mais connaissez-vous toutes les astuces qu'elles utilisaient et qui marchent encore aujourd'hui ?


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                   ( illustré par des photos empruntées à Pinterest)

À votre tour... 

Vous connaissez d'autres expressions de grand-mère qu'on n'utilise plus ?


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