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17.5.23

LE MOMENT PRÉSENT

LE MOMENT PRÉSENT, LES PENSÉES MENTALES ENVAHISSANTES, LA LIBERTÉ DE PENSER, LE POUVOIR DE LA PENSÉE,LA PENSÉE COMPULSIVE, LE PENSEUR COMPULSIF

Tout d’abord, je tiens à vous dire que le moment présent détient un Pouvoir… celui de la transformation de la conscience : en vivant dans l’instant présent, cela permet de transcender notre ego et d’accéder à un 

« état de grâce, de légèreté et de bien être ».

Il ne s’agit aucunement de  renier  son passé ni d’occulter  l’avenir ….

Qu’est-ce qui nous empêche de penser et de vivre le moment présent : c’est l’identification au mental car celle-ci amène la pensée à devenir compulsive.

L’incapacité à s’arrêter de penser est une épouvantable affliction …

 (vous seriez une exception si vous m’assuriez du contraire ! 😂)


LE MOMENT PRÉSENT, LES PENSÉES MENTALES ENVAHISSANTES, LA LIBERTÉ DE PENSER, LE POUVOIR DE LA PENSÉE,LA PENSÉE COMPULSIVE, LE PENSEUR COMPULSIF


Nous ne nous en rendons pas compte parce que presque tout le monde en est atteint: nous en venons à la considérer comme normale.
Cet incessant bruit mental nous empêche de trouver ce royaume de calme intérieur qui est indissociable de l’Etre.

Ce bruit crée également un faux Moi érigé par l’égo qui projette une ombre de peur et de souffrance sur tout…. 

(là, je vous sens d’accord avec moi et je pense que vous venez de commencer de comprendre où je veux en venir avec mon moment présent ! 😂)

Le penseur compulsif, c’est à dire presque nous tous, vit dans un état d’apparente division, dans un monde déraisonnablement complexe où foisonnent perpétuellement problèmes et conflits, un mode qui reflète l’incessante fragmentation du mental

Un état d’unité avec l’être est un état d’illumination. 
L’illumination est non seulement la fin de la souffrance et du perpétuel conflit en soi ou avec le monde extérieur, mais aussi d’un épouvantable esclavage, celui de l’incessante pensée. 
Et c’est là (j’en ai fait ma propre expérience… 😉) une incroyable  LIBERATION!

Le mental crée un écran opaque de concepts, d’étiquettes, d’images, de mots, de jugements, et de définitions qui empêchent toute vraie relation 

 (et croyez-moi encore, c’est bien vrai , j’en ai suffisamment fait les frais !!!)


LE MOMENT PRÉSENT, LES PENSÉES MENTALES ENVAHISSANTES, LA LIBERTÉ DE PENSER, LE POUVOIR DE LA PENSÉE,LA PENSÉE COMPULSIVE, LE PENSEUR COMPULSIF


Cet écran  mental  s’interpose entre vous et vous-même, entre vous et les autres, entre vous et la nature, entre vous et le Divin ou l’ Energie Suprême ou certains l’appellent Dieu !

Cet écran de pensées amène cette illusion de division, l’illusion qu’il y a vous et un « autre », totalement séparé de vous. 

Il ne faut pas oublier un fait essentiel: derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, vous ne faites qu’ un avec tout ce qui est.

Penser est devenu une maladie et celle-ci survient quand les choses sont déséquilibrées.
Par exemple, il n’y a rien de mal à ce que les cellules du corps se divisent pour se multiplier, mais lorsque ce phénomène s’effectue sans aucun égard pour l’organisme dans sa totalité, les cellules prolifèrent et la maladie s’installe . 

Vous me suivez 😊?

Le mental est un merveilleux outil si l’on s’en sert à bon escient. 
Dans le cas contraire, il devient très destructeur. 

Plus simplement, ce n’est pas que vous utilisez mal votre mental, c’est plutôt qu’en général, vous ne vous en servez pas du tout : car c’est  LUI qui se sert de vous ! 

Et c’est cela la maladie, puisque vous croyez être votre mental. 
C’est cela l’illusion. 

L’outil a pris possession de vous.


LE MOMENT PRÉSENT, LES PENSÉES MENTALES ENVAHISSANTES, LA LIBERTÉ DE PENSER, LE POUVOIR DE LA PENSÉE,LA PENSÉE COMPULSIVE, LE PENSEUR COMPULSIF


Posez-vous cette question : puis-je me libérer du mental quand je le veux ?

 (c’est à dire arrêter complètement de penser sur demande ?)

Si la réponse est NON , dans ce cas, le mental se sert de vous et vous, vous êtes inconsciemment identifié à LUI.


Vous ne savez même pas que vous êtes son esclave!
C’est un peu comme si vous étiez possédé sans le savoir, et que vous preniez cette entité qui vous possède, pour vous.

La liberté commence quand vous prenez conscience que vous n’êtes pas cette entité, c’est à dire le penseur. 
Là, vous pouvez commencer à la surveiller et quand vous vous mettez à observer le penseur, un niveau plus élevé de conscience est activé et vous comprenez petit à petit qu’il existe un immense royaume d’intelligence au delà de la pensée et que celle-ci ne constitue qu’un infime aspect de cette intelligence.

Vous allez réaliser aussi que toutes les choses vraiment importantes :

 la beauté, l’amour, la créativité, la joie, la paix…… 

trouvent leur source au delà du mental. 
Et alors, vous allez commencer à vous éveiller!


LE MOMENT PRÉSENT, LES PENSÉES MENTALES ENVAHISSANTES, LA LIBERTÉ DE PENSER, LE POUVOIR DE LA PENSÉE,LA PENSÉE COMPULSIVE, LE PENSEUR COMPULSIF


Ne laissez pas vos pensées vous mener par le bout de votre ego …. soyez seulement Vous 
et votre Coeur …
Prenez le pouvoir de l’instant présent .

Bien sûr, s’il y a demande d’explications supplémentaires ….😊 je répondrai sans problème 

( j’essaierai le mieux possible)

Pourquoi vous faire partager ceci ? 

Tout simplement parce que j’en ai moi-même fait l’expérience à une certaine époque de ma vie dans un cauchemar intérieur géré par le mental…. 
Je m’en suis libérée grâce à la lecture de ce livre que je vous conseille :

(Le pouvoir du moment présent de Eckart Tolle)


Pour tous ceux qui souffrent de cet emprisonnement de leurs pensées

 (ils sont malheureusement la majorité dans la triste époque que nous vivons!) 

je souhaite qu’ils s’en libèrent également.


LE MOMENT PRÉSENT, LES PENSÉES MENTALES ENVAHISSANTES, LA LIBERTÉ DE PENSER, LE POUVOIR DE LA PENSÉE,LA PENSÉE COMPULSIVE, LE PENSEUR COMPULSIF
(cet article est illustré par les oeuvres de Mandy Kooneef)

🌹


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15.4.23

HISTOIRE DE ROSE

 

histoire de rose, épines de roses, bouton de rose, arrosage de la rose, les erreurs, les défauts, la négligence,  le potentiel, la noblesse de l'âme,

Un certain homme planta une rose et l’arrosa fidèlement,
et avant qu’elle ne fleurisse Il l’examina.
Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines.
Et il pensa:


 « Comment est-il possible qu’une fleur si magnifique provienne
d’une plante chargée d’autant d’épines pointues ? »

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Attristé par cette pensée, il négligea d’arroser la rose
et avant qu’elle ne fût prête à fleurir elle mourut.


Il en est ainsi pour beaucoup.


A l’intérieur de chaque âme il y a une rose.

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Les qualités divines plantées en nous à la naissance grandissent
parmi les épines de nos erreurs.
Beaucoup d’entre nous se regardent eux-mêmes et
voient seulement leurs épines leurs défauts.

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Nous désespérons, en pensant peut-être

que rien de bon ne peut sortir de nous.
Nous négligeons d’arroser le bien qui est en nous,
et finalement, il meurt.

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Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
Quelques personnes ne voient pas la rose à l’intérieur d’elles-mêmes
quelqu’un d’autre doit la leur montrer.

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Un des dons les plus extraordinaires qu’une personne puisse posséder
est d’être capable de passer à travers les épines
et de trouver la rose à l’intérieur des autres.

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C’est la caractéristique de l’amour, de regarder une personne
et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme,
et de l’aider à réaliser qu’elle peut dépasser ses erreurs.

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Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines.
Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante
une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.

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Notre devoir en ce monde est d’aider les autres
en leur montrant leurs roses et non leurs épines.


Alors seulement nous atteindrons l’amour
que nous devrions ressentir pour chacun.

Alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.

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30.3.23

LA LIBERTÉ D'ÊTRE SOI-MÊME...(chapitre 2 )

être soi-même, liberté d'exister, la fausse liberté, l'importance d'être libre, solutions de sérénité, être authentique, l'autarcie, s'auto-suffire,


Le parcours peut s’avérer relativement facile
lorsqu’on transige avec certaines personnes
et très difficile avec d’autres.
Le risque d’être nous-même
est particulièrement grand avec les personnes qui ont le plus d’importance à nos yeux.
Pour conquérir notre liberté avec ces personnes
il faut prendre d’autres réalités en considération.


La fausse liberté


Il n’est pas possible d’aborder la question de la recherche de liberté
sans parler de ce qu’on considère parfois comme des solutions  
pour obtenir le même genre de sérénité.
Il y a quelques écueils qui ne sont pas toujours visibles à première vue,
pour permettre à ceux qui le désirent, de faire des choix plus éclairés.


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L’acceptation inconditionnelle


Il existe des mouvements de croissance personnelle
qui offrent l’acceptation et l’amour inconditionnels.
Dans ces groupes, les gens sont assurés d’être acceptés et aimés
pour ce qu’ils sont,
avant même d’être connus;
il n’y a aucun risque d’être critiqué ou rejeté si on se montre « authentique ».
L’acceptation inconditionnelle est une attitude préconisée 
pour faciliter , une ouverture à sa vie intérieure et,
à la longue,
une plus grande acceptation de son expérience.
L’acceptation inconditionnelle est une attitude « thérapeutique »
et ne peut se pratiquer qu’en situation thérapeutique
parce qu’elle exige qu’on soit complètement « centrée » sur la personne.
Cette attitude n’est pas ni naturelle ni saine
dans une relation inter-personnelle ordinaire.
Même la mère la plus aimante ne peut tenir cette position
continuellement avec son enfant.
À certains moments,
ce que vit ou fait son enfant la bouleverse et elle réagit.
Elle ne pourra,
par exemple
accepter inconditionnellement que son bébé la repousse,
que son adolescent se comporte comme s’il la méprisait.
Préconiser un mode de relation basé sur l’acceptation inconditionnelle,
c’est oublier que celle-ci n’est possible que dans la mesure
où ce que vit ou fait l’autre n’a pas réellement d’effet sur notre existence.
C’est donc encourager les personnes à renier
parfois ce qu’elles vivent ou à le fausser artificiellement.
En plus,
cela laisse faussement croire à ceux qui n’y arrivent pas
qu’ils sont inadéquats.


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Enfin,
on peut comprendre
qu’à cause de l’absence de risque qu’elle implique,
l’acceptation inconditionnelle ne peut, en elle-même,
conduire à la liberté intérieure,
même si elle est très utile pour apprendre à tenir compte de ce que l’on vit.
L’expérience d’être accepté inconditionnellement
peut cependant inciter à accueillir davantage son expérience
L’absence de risque
Il est tellement difficile d’oser être à la hauteur de ce que l’on vit
et de l’exprimer ouvertement
qu’on cherche souvent à minimiser les risques.
Par exemple,
on prend la précaution de prévenir son interlocuteur
de ce qu’il pourrait vivre en nous entendant,
on s’excuse d’avance de l’impact que nos gestes
ou nos propos auront sur lui, etc…
L’action qui permet de se posséder
c’est celle où justement on s’assume devant une adversité potentielle.
Il n’est pas nécessaire que l’adversité se manifeste,
il est seulement indispensable qu’elle existe réellement dans notre esprit,
que le risque de ne pas être accepté soit subjectivement présent.
On peut comprendre pourquoi la culture de certains groupes de  croissance
et de support ne conduit pas à s’assumer réellement comme personne.
On peut comprendre également,
la tentation,
pour éviter l’insécurité,
de rechercher les groupes qui promettent cette protection.


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L’autarcie


Une autre optique fort à la mode consiste à choisir de s’auto-suffire.
À l’encontre même de l’interdépendance
qui caractérise les êtres vivants dans toute la nature,
on choisit de se donner soi- même
ce qu’on pourrait chercher à obtenir des autres.
Cette façon de voir repose en partie
sur une conception de la responsabilité qu’on pourrait illustrer ainsi:
‘il s’agit de mes besoins, c’est donc à moi d’y répondre ».
C’est ainsi qu’on recommande de « s’aimer soi-même »,
« d’être sa propre mère »,
« de se confirmer soi-même »,
« de s’encourager soi-même ».
Cette tentative maladroite d’indépendance
est un choix que plusieurs font après plusieurs tentatives infructueuses
dans les relations inter-personnelles.
D’autres fois,
c’est une peur excessive de la dépendance
qui entraîne la personne dans cette direction.
Une telle option n’est pas prometteuse de satisfaction
car il est impossible de se suffire affectivement.
Les échanges affectifs sont en effet
une nourriture psychique nécessaire durant toute notre vie.
Au bout du compte,
cette méthode permet de moins se buter sur des noeuds relationnels,
mais c’est au prix d’une solitude qui en découle nécessairement
et des manques affectifs qui s’ensuivent.
Et comme cette stratégie s’appuie sur un retrait
et un évitement du contact avec les autres,
elle ne permet pas non plus d’augmenter le sentiment
d’être une personne libre,
capable de se vivre pleinement en relation avec les autres.
C’est donc sur une fausse piste que nous conduit cet objectif.
Ce n’est pas parce que je suis responsable de mon besoin
que je peux remplacer adéquatement le support affectueux d’une mère
en me supportant « affectueusement » moi-même.


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Se laver le cerveau et passer outre les difficultés


L’auto-persuasion
est une tactique qui prend de plus en plus d’ampleur.
Elle vise à passer outre aux difficultés réelles
vécues par rapport à soi-même et par rapport aux autres.
Dans cette optique,
on tente de se débarrasser de ce que l’on vit
en se convainquant que cela n’a pas de raison logique d’exister.
Cette approche logique réussit parfois à convaincre intellectuellement,
mais on pourrait dire que « le coeur ne suit pas »
et qu’il faut accepter d’ignorer son vécu profond
pour obéir aux directives qu’on se donne..
C’est comme si on avançait « déconnecté de soi-même ».
À cause de cela,
le chemin parcouru dans cette optique,
c’est-à-dire, sans tenir compte de notre vécu complet,
ne mène pas à une plus grande possession de soi,
mais au sentiment inverse:
on se sent dépossédé.
(Certains diront « Je suis perdu »,
« Je ne sais plus ce que je veux exactement »,
« Je ne sais plus qui je suis au fond ».)
La liberté intérieure n’est pas plus grande,
au contraire,
on a l’impression que c’est seulement en se persuadant
et en s’encadrant d’un contrôle perpétuel
qu’on peut réussir à fonctionner.
On se retrouve donc,
en quelque sorte,
dans une prison différente dont on est soi-même le gardien,
mais sans plus de liberté.


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Conclusion


Frederick Perls, le père de la Gestalt,
disait qu’il faut d’abord être ce que l’on est si on veut changer.
À première vue cela ressemble à une tautologie,
mais en fait ça n’a rien d’évident.
On pourrait dire que pour devenir intérieurement libre,
il est nécessaire d’être en contact avec soi
et de se donner la liberté d’être soi.
Cela signifie d’abord de s’autoriser à être atteint par les choses
et les personnes comme on l’est,
donc d’avoir les émotions et les besoins que l’on a réellement.
Cela signifie ensuite de se vivre ouvertement tel que l’on est,
car la liberté d’être est illusoire
si elle s’applique seulement en catimini.
En d’autres termes ,
« j’existe, donc j’ai le droit d’exister »,
« je ressens, donc j’ai le droit de ressentir »,
« j’ai tel besoin, donc j’ai le droit de l’avoir »
car en fait,
je suis la seule qui puisse m’octroyer ces droits
et décider d’exister.
Si j’ai besoin des autres
dans cette démarche d’affirmation libératrice,
c’est surtout à titre de témoins
auxquels j’accorde une valeur ou un pouvoir.


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   (Les toiles de cet article sont de Hu Jundi)

Voilà, j'espère que ces deux articles sur la liberté d'être soi-même vous auront intéressés ...
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29.3.23

LA LIBERTÉ D’ÊTRE SOI-MÊME (chapitre 1)

 

Comment conquérir cette Liberté d’être Soi-même  ?


Liberté, soi-même,ressentir ses émotions,consentir au besoin,le refus des besoins, libre-arbitre, besoins affectifs,

En consentant à ressentir nos émotions


Ressentir nos émotions signifie les accueillir,
bien sûr,
mais ça exige plus que cela.
Nous devons les ressentir complètement et les laisser
être présentes durant tout le processus qui constitue leur « vie ».
L’émotion traverse plusieurs étapes .
Il ne faut pas lui opposer des obstacles,
il faut  laisser l’émotion nous informer sur ce qui nous atteint,
nous manque et nous importe.
Comprendre mieux ce qui nous arrive et
pouvoir davantage tenir compte de nos besoins.


Consentir au besoin


Comme l’émotion, le besoin s’impose à nous.

Notre pouvoir sur son existence se limite à le combler
ou à refuser de le combler.
Le premier choix le fera disparaître au moins temporairement.
Certains besoins sont en effet récurrents.
La faim est l’exemple parfait d’un besoin qui revient régulièrement.
Il en est de même de l’affection,
du désir sexuel et de plusieurs besoins affectifs.
Si nous choisissons de ne pas combler notre besoin,
il subsistera tout simplement et prendra forcément de l’ampleur.
C’est parfois à notre insu qu’il grandira.
Alors, le manque donnera naissance
à toutes sortes de symptômes qu’après un certain temps
nous ne pourrons plus relier au besoin.
Ensuite, c’est la descente aux enfers qu’entraîne le refus des besoins.
Pour utiliser une fois encore l’analogie avec le plan physique,
ce n’est pas parce que nous ignorons  notre  faim qu’elle disparaît.
Le signal habituel par lequel elle nous est indiquée
pourra s’estomper,
nous laissant sous l’impression que nous n’avons  plus faim.
Mais il sera remplacé par d’autres signaux:
faiblesse, mal de tête…

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Si nous cessons de nous alimenter sous prétexte
que nous ne ressentons pas la faim,
c’est sur notre santé elle-même que nous constaterons des répercussions.
Le combat « contre » un besoin est une lutte
parfaitement stérile car l’existence du besoin n’est pas soumise à la volonté.
À cet égard,
les besoins psychiques fonctionnent sur le même modèle
que les besoins physiques:
on ne le choisit pas.

Cependant,
alors que les besoins physiques trouvent la plupart du temps une réponse automatique,
la réponse aux besoins psychiques est soumise à notre libre-arbitre.
Voilà pourquoi nos besoins affectifs sont souvent malmenés!

Pour nous assumer,
il est nécessaire que nous nous exprimions 
lorsque l’enjeu a de l’importance pour nous.
Il y a plusieurs modes d’expression:
les gestes, les paroles, les actions, les choix.

On peut s’exprimer par son attitude,
son habillement, en faisant une demande, en répondant à une demande…
s’exprimer en fait, c’est se montrer.

Pour contribuer à la conquête de notre liberté,
la qualité de notre expression est capitale:
il faut extérioriser ce qui est réellement important
et ‘oser s’impliquer en le faisant.
Une telle expression génère en effet des émotions;
nous devons être « en contact » avec nous et
nous laisser vivre les émotions qu’elle déclenche.
Et comme pour nous assumer
il est nécessaire d’être nous devant les autres,
il est indispensable aussi que nous demeurions sensible aux émotions
et réactions des personnes face auxquelles nous  nous exposons.
Bien des gens ne sont pas habitués à cette manière de s’exprimer
« directement ».
Mais il est possible de devenir habile à le faire si on pratique un peu.

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Prendre en charge la satisfaction de nos besoins
Prendre en charge la satisfaction de nos besoins
ce n’est pas les combler nous-même
mais plutôt de prendre l’initiative de faire ce qu’il faut pour les combler.
Parfois nous pourrions y répondre nous-même,
mais d’autre fois
il nous faudra alors faire des demandes,
exposer nos besoins, négocier et même
les défendre pour qu’il soit possible de les satisfaire.

Pour plusieurs d’entre nous,
il est difficilement acceptable de porter l’entière responsabilité de nos besoins.
Certains refusent parce qu’ils voient dans l’initiative des autres à leur égard,
une preuve de considération ou d’amour.
(« N’est-ce pas une grande preuve d’amour d’être deviné », pensent-ils.)

D’autres s’y objectent parce que faire connaître leurs besoins,
dire ce qui leur importe,
c’est trop se dévoiler et surtout,
c’est informer l’importance qu’ils lui accordent.
(« Je ne vais quand même pas lui dire que
j’aimerais voir plus directement son appréciation;
il va penser que je le prends pour mon père ! »)
En prenant nos besoins en charge, en effet,
non seulement nous exposons ce que nous sommes,
mais en plus nous avouons à d’autres
l’importance qu’ils ont dans notre vie!

Il y a là un risque:
celui de n’avoir pas la même importance pour l’autre
ou que le besoin de l’autre ne coïncide pas avec le notre.
Il se peut que nous vivions cette différence comme un rejet,
que nous soyons dévalorisé ou que cela blesse notre orgueil.
Si nous considérons comme dramatique
l’un ou l’autre de ces scénarios,
il est évident que nous nous astreindrons.
Nous choisirons alors de renier notre besoin ou
d’attendre que l’autre le prenne en charge.

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Si au contraire nous sommes prêts à risquer de faire face à un refus,
nous aurons fait un pas de plus
vers le respect de ce qui nous importe.
Même insatisfaite, nous sortirons alors plus libre, grandie.
Voilà à quoi se résume essentiellement le chemin qui mène à la liberté…

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(Illustrations de ArtStation)

(la suite de cet article dans la prochaine publication … chapitre 2)
🌺

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